AlUla – Quand le désert d’Arabie parle la langue de la culture française

En 2018, la Commission Royale pour AlUla et la République française ont scellé une alliance unique : non pas une simple coopération touristique, mais une rencontre entre deux traditions du patrimoine.

AlUla – Quand le désert d’Arabie parle la langue de la culture française

Au cœur du désert saoudien, là où les falaises de grès se teintent d’or au lever du soleil, un dialogue silencieux s’écrit entre deux civilisations.
AlUla, joyau archéologique du nord-ouest de l’Arabie, s’ouvre au monde sous un parfum d’échange et d’élégance.
Et face à elle, la France tend la main non comme un visiteur, mais comme un partenaire de culture et de mémoire.

Un pont entre deux histoires

En 2018, la Commission Royale pour AlUla et la République française ont scellé une alliance unique : non pas une simple coopération touristique, mais une rencontre entre deux traditions du patrimoine.
De cette union est née l’Agence Française pour le Développement d’AlUla (AFALULA), basée à Paris, dédiée à un projet hors du commun : préserver, révéler et faire dialoguer les trésors de l’Arabie ancienne avec le savoir-faire français en matière d’art, d’architecture, d’archéologie et de muséographie.

Ce partenariat incarne la conviction que la culture n’a pas de frontières.
Les archéologues français déchiffrent les écritures nabatéennes, les restaurateurs saoudiens apprennent à préserver les pierres millénaires, les architectes des deux rives imaginent des espaces où l’histoire respire au rythme du présent.

Le désert comme musée à ciel ouvert

AlUla, c’est d’abord une émotion.
Une vallée où la lumière se pose avec lenteur sur les monuments d’Hégra première inscription saoudienne au Patrimoine mondial de l’UNESCO , sur les tombeaux sculptés dans la roche, sur les vestiges d’un peuple dont le silence parle encore.
Mais aujourd’hui, c’est aussi un laboratoire de modernité culturelle.

Les festivals artistiques, les résidences de créateurs, les expositions photographiques et les concerts sous les étoiles ne cherchent pas à « importer » la culture occidentale ; ils créent une conversation.
Une conversation entre la sobriété du désert et la finesse française, entre l’authenticité et la création, entre mémoire et avenir.

Un dialogue de sens et de beauté

Pour la France, cette aventure en Arabie est une manière de redéfinir sa relation avec l’Orient : non plus à travers le prisme de l’exotisme, mais de l’écoute.
Pour l’Arabie saoudite, c’est une façon d’ouvrir ses portes au monde, en affirmant que son patrimoine est un langage universel.
Là où certains voient des pierres, les artistes voient des âmes ; là où d’autres entendent le vent, les architectes perçoivent une mélodie.

AlUla devient ainsi un symbole : celui d’un Orient qui s’élève par la culture et d’un Occident qui retrouve dans le désert la source de son inspiration.
Une alliance du sable et de la lumière, de la mémoire et du geste contemporain.

Vers un avenir commun

Aujourd’hui, la collaboration entre la France et l’Arabie saoudite dans la région d’AlUla ne cesse de se renforcer :
des musées en préparation, des programmes éducatifs, des échanges entre écoles d’art, des festivals conjoints…
Chaque projet prolonge l’idée que la beauté n’appartient à personne elle se partage.

Et quand le soir tombe sur les falaises dorées d’AlUla, on comprend que ce lieu n’est pas seulement un site archéologique.
C’est un message : celui d’un monde capable de dialoguer, d’apprendre, de créer ensemble.
L’Orient et l’Occident ne s’y opposent plus ils s’y reconnaissent.


Texte : Bureau de Riyad – PO4OR
Portail de l’Orient, Paris & Riyad


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