Dhafer L’Abidine et Paris : l’élégance orientale dans la capitale des arts
Après une carrière de footballeur écourtée en Tunisie, Dhafer s’est formé au Birmingham School of Acting au Royaume-Uni avant de rejoindre les plateaux de tournage européens.
Acteur, réalisateur et scénariste tunisien, Dhafer L’Abidine incarne depuis plusieurs années une nouvelle image de l’artiste arabe à Paris : cultivé, polyglotte et profondément attaché à ses racines tout en maîtrisant les codes du cinéma international.
De Tunis à Londres, puis Paris
Après une carrière de footballeur écourtée en Tunisie, Dhafer s’est formé au Birmingham School of Acting au Royaume-Uni avant de rejoindre les plateaux de tournage européens.
Paris s’est imposée pour lui comme un pont naturel entre l’Orient et l’Occident, un lieu où il peut jouer aussi bien en arabe, en anglais qu’en français.
Une présence remarquée dans le cinéma français
Son rôle dans « Un Homme perdu » (avec Mélanie Laurent, réalisé par Danielle Arbid) avait déjà révélé sa sensibilité.
Depuis, il apparaît régulièrement dans des productions françaises et francophones, où son élégance discrète et son accent méditerranéen deviennent sa signature.
En 2022, il a également présenté à Paris son premier long métrage en tant que réalisateur, « Ghodwa », sélectionné dans plusieurs festivals européens.
Le film, produit entre Tunis et Paris, explore la mémoire et la dignité dans un monde arabe en mutation – un thème qui résonne puissamment dans la capitale française.
L’image d’un artiste pont entre deux mondes
À Paris, Dhafer L’Abidine n’est pas seulement un acteur : il est devenu un symbole du dialogue culturel entre le Maghreb et la France.
Il incarne la réussite d’une génération d’artistes arabes qui refusent la caricature et affirment leur identité à travers la création et la modernité.
Une voix apaisée et universelle
Dans ses interviews, il parle souvent de Paris comme d’un lieu de liberté et d’inspiration :
« Paris m’a offert la possibilité d’être moi-même, sans me renier. C’est une ville où l’on apprend à mélanger les cultures sans les effacer. »
Par la rédaction de PO4OR – Portail de l’Orient
Paris, 2025